Les faits sont connus : au sommet du corps social, à la pointe de la pyramide des revenus, au coeur des beaux quartiers et dans les alcôves des lieux de pouvoir, une petite bande de grands fortunés se met super bien. Sur le dos du reste de l'humanité, et aux dépens de l'habitabilité de la planète, doit-on s'empresser d'ajouter. Cette infime minorité de privilégiés, plutôt douée pour duper son monde sur les questions écologiques ou pour se ménager des portes de sortie, ne saurait cependant perdurer et prospérer sans toute la valetaille disposée à servir ses intérêts. Au point qu'il est permis de s'interroger : doit-on se contenter de dénoncer les ultra-riches ? En tout cas, des mesures plus ambitieuses que la simple taxation des hauts revenus existent pour faire obstacle à leur extrême boursouflure qui, par le passé, a déjà précipité des civilisations entières dans l'abîme.