D'après la définition du CIO, l'olympisme se veut "une philosophie de la vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l'esprit" . Mais les valeurs physiques, intellectuelles, culturelles que l'olympisme véhicule depuis son origine sont-elles encore d'actualité, à une époque où le sport est devenu un spectacle, où l'individu est davantage poussé à vouer un culte à la performance qu'à l'équilibre, où les fondements humanistes et l'éthique des olympiades sont parfois compliqués ou compromis par les intérêts géopolitiques, idéologiques, sociaux, financiers, qu'implique leur mise en oeuvre pratique ? Un siècle après la tenue des premiers (et derniers) JO organisés en Belgique à Anvers, et à quelques mois de l'ouverture de ceux de Tokyo, notre dossier propose de rassembler des contributions issues d'acteurs et de penseurs de l'olympisme, afin de réévaluer, d'hier à demain, les enjeux d'un idéal qui, bien qu'issu d'un moment précis de l'histoire occidentale, nous confronte cycliquement à une certaine vision de l'universalité.
Ce dossier propose de rassembler des contributions issues d'acteurs et de penseurs de l'olympisme, afin de réévaluer, d'hier à demain, les enjeux d'un idéal qui, bien qu'issu d'un moment précis de l'histoire occidentale, nous confronte cycliquement à une certaine vision de l'universalité.