La décentralisation du Patrimoine opérée par "l'Acte II" confirme les collectivités dans leur rôle d'acteurs importants du patrimoine - et entérine une certaine différenciation de l'action publique. Elle suscite aussi d'inévitables craintes : celles d'une politisation, d'une dégradation du service public - et, pour les collectivités, celles de nouvelles charges. Le choix effectué en faveur de la région fait également grincer bien des dents... Mais si, au total, l'ampleur de la réforme paraît assez modeste et vise surtout une meilleure gestion, la décentralisation devra se garder de toute "réduction" du Patrimoine à telle ou telle échelle, alors que celui-ci s'affirme de plus en plus comme un lien entre les lieux et le monde...