Choisir un mot, c'est questionner les lianes qui relient le mot et la chose, qui s'accrochent et se tissent à ces autres végétaux que sont nos structures de pensée, nos paradigmes dominants, nos discours sous-jacents. Prendre de l'élan, sauter de liane en liane, rencontrer les obstacles, cartographier les entraves, créer des interstices dans le réel et y organiser une fête.
Des monstres feuillus, des champignons par dessous la jupe, de l'amour en altitude et en chaussettes, une plaidoirie contre Sainte-Beuve (ou presque), du saucisson comme vous n'en avez jamais vu, du rififi dans la traduction, de l'infra-ordinaire, des lettres effacées, de la typographie éclairée, un intérieur surpeuplé, des pourparlers non-éducatifs, une brochettes de feignasses, un précis de philosophie saltoïste, un où est Charlie sans Charlie mais plein de poésie, des souvenirs d'Algérie, les débuts d'une recherche prometteuse, un trip musical collé conté, de la gravure sur papier publicitaire, des UniversiTerres en colère, des rouages explosifs, un traité du Nananère, du noir et blanc, des synonymes, de la poésie, une partouze, un Tribunal des mots et bien d'autres choses encore.