" Le présent ne peut être vivant si le passé est mort. Quand nous chassons le passé par la fenêtre, il ne tarde pas à revenir par la grande porte, sous les déguisements les plus étranges. Les guerres contre la mémoire sont toujours
perdues par ceux qui les entreprennent. Nous devons rendre présent le passé si nous voulons comprendre la résurgence de cultures insatisfaites par la course écervelée vers un futur sans queue ni tête... " Carlos FUENTES, Ce que je crois, Grasset, 2003, p. 293. Traduit de l'espagnol par Jean-Claude Masson.