Depuis une dizaine d'années les écrits professionnels ont connu de grands changements. Il est loin le temps où l'éducateur reproduisait une même trame d'écriture qu'il exerce en liberté surveillée ou en milieu ouvert. La diversification des mesures judiciaires et éducatives a entraîné une pluralité des types de rapports adressés aux juges. Le décret du 15 mars 2002 donne au mineur et à ses parents un droit d'accès à leur dossier d'assistance éducative et le document individuel de prise en charge (DIPC) est une nouvelle forme d'écriture qui fait participer l'usager à sa prise en charge. Que dire et ne pas dire ? Comment l'éducateur et plus largement l'équipe pluridisciplinaire se saisissent-ils de ces nouvelles modalités d'écriture ? En référence à quelle éthique professionnelle ?