La parution de ce numéro de printemps marque aussi les dix ans de La Revue de la BNU. Dix ans d'une aventure éditoriale que ses fondateurs ont voulue aussi exigeante qu'ouverte, et dont l'objectif est et restera "de faire parler autrement les bibliothèques". La destruction, un anéantissement ou un nouveau départ ? Puisque nous parlons de textes écrits, probablement les deux à la fois. D'une façon générale, l'histoire des catastrophes est presque toujours aussi celle de la façon dont on les surmonte. Il suffit de considérer un instant à quel point celles-ci ont pu se révéler formatrices sur le long terme pour s'en convaincre. Penser l'après catastrophe est un métier. Mieux, un regroupement de nombreux métiers. C'est pourquoi, ce numéro aborde le sujet des avancées scientifiques et techniques en matière de restauration des ouvrages. A chaque ouvrage, une restauration qui lui est propre, et qui le restera à jamais. L'objectif lui est toujours le même : faire remonter des bulles d'histoires que l'on croyait définitivement perdu jusqu'à nous. Et puisque la préservation des ouvrages restaurés est une autre mission des bibliothèques : plus loin que nous.
Ce numéro 21 de La Revue de la Bnu aborde les sujets de la conservation et de la reconstitution des ouvrages détériorés que cela soit du fait du temps, de catastrophes naturelles, ou de l'action humaine.