De l'engouement né des volumes de Perrault ou des Grimm à aujourd'hui, l'attrait pour le conte ne s'est jamais démenti : parce que celui-ci invite à l'émerveillement, il a donné lieu à réécritures enjouées, adaptations admiratives, mais aussi interrogations et subversions démystifiantes. Toutefois, la critique, le déplacement dans un autre genre – récit filmique, photographie, notamment – ne sont pas déliaison mais réaffirmation du lien qui nous attache à cette énigme toujours renouvelée qu'est le conte – et avec lui le plaisir que nous y trouvons.