Ardent, fervent, quotidien, voici, dans sa vérité, le XIIIe siècle ressuscité de nouveau par Jeanne Bourin. Fresque minutieuse et fidèle, ce roman nous plonge au cœur même de la vie médiévale, à Paris où s'exercent grands négoces et petits métiers pittoresques, à la campagne où, dans des senteurs de foin, de miel, de sève, revivent fêtes et travaux rustiques.
Marie, la plus jeune fille des Brunel est veuve. Son mari, Robert Leclerc, a été tué deux ans plus tôt. Nous sommes en juin 1266, le dernier bel été du règne de saint Louis.
Entourée de ses deux enfants, Vivien et Aude, Marie est enlumineresse. Soudain, aux premiers feux de l'été, des événements imprévus éclatent. Marie est déchirée entre son amour maternel et son penchant pour son ami, Côme Perrin, maître mercier. Trois Lombards, truands et criminels, font peser sur sa famille une terrible menace. Dans cette période encore paisible, le destin des Brunel préfigure les malheurs qui vont s'abattre sur le royaume.
Sous le regard d'une enfant, Aude, la propre fille de Marie, commence alors le jeu de la Tentation : argent, luxure, vice, violence, désespoir, mort, et jusqu'à la sainteté et au martyre.
Après La chambre des dames, Le jeu de la tentation est le second volet de la chronique familiale des Brunel, marchands et artisans, qui vivaient au XIIIe siècle, en Ile-de-France, dans le royaume de saint Louis.