Sous la direction de Bernadette Truchet, des spécialistes chinois et français, se proposent, non pas de retracer l'itinéraire de Matteo Ricci, mais d'exposer comment, parti comme missionnaire, le jésuite a amorcé un dialogue entre cultures et religions, placé sous le signe d'une empathie manifestée dès son Traité de l'amitié. Même si en 2010 -l'année Matteo Ricci, pour cause de quatrième centenaire de son décès- s'en est allée, moins que jamais il ne faut oublier le jésuite italien, né à Macerata en 1552 et mort à Pékin. En raison de la place que la Chine occupe de plus en plus dans notre paysage quotidien, comment ne pas continuer à s'intéresser à celui qui a pu être considéré comme
" l'intermédiaire culturel le plus éminent de tous les temps entre la Chine et l'Occident " ?