Après la saison des festivals, les vernissages sont de retour. Retrouvons les galeries et la passion des galéristes, maillon essentiel du soutien à la création des artistes confirmés et émergents. Néanmoins, n’oublions pas que le Street Art est un art de rue par essence. Les "chasseurs d’Invader" nous le rappellent très régulièrement. Si Glasgow attend son invasion, la ville est pourtant la capitale écossaise du Street Art depuis plusieurs décennies avec entre autres son Glasgow Mural Trail. Pour se dépasser et stimuler leur créativité, nombre de street artistes rejoignent des résidences et participent au bouillonnement et au renouvellement du mouvement. Les résidences d’artistes fournissent une preuve supplémentaire de la mutation du Street Art en Art Contemporain Urbain. La convergence du Street Art et de l’Art Contemporain est au coeur de l’exposition La Morsure des Termites au Palais de Tokyo. Les rebelles entrent au Musée. Artiste sur la ligne de crête entre Street Art et Art Contemporain, Gregory Watin mêle techniques du Street Art, photographie et impression numérique dans un style unique. Pour sa part, Kongo, un des street artistes français à l’aura international, incarne l’Art Contemporain Urbain et déploie sans limite sa créativité colorée au gré de ses envies et des supports. Dans leur style propre, Yann L’Outsider et Momies projettent leurs abstractions tant sur les murs qu’en atelier, respectivement en explorant les subtilités du noir et blanc pour l’un et de la couleur pour l’autre. Last but not least, Fuzi transforme trains et stores en supports d’œuvres indentifiables, mais souvent très éphémères.
Le Street Art a besoin de vous.