Ce volume invite à se jouer des frontières disciplinaires et à s'aventurer sur un terrain encore trop peu exploré pour le XIVe siècle, l'un des plus grands siècles de l'art européen. Les contributions réunies ici éclairent les rapports entre art, économie et société à l'aide de quelques études de cas, en adoptant différentes démarches : de la microanalyse de la production d'un seul artiste à la réflexion sur l'organisation de toute la chaîne de valeur, de la fabrication jusqu'aux réseaux de commerce et d'échange de marchandises artistiques.
De Giotto à l'orfèvre parisien Jean le Braelier, d'Avignon à Naples en passant par Majorque, en abordant des tableaux, des monuments funéraires, des fresques, des lambrissages en bois précieux et même un faldistoire royal, les auteurs s'interrogent sur l'impact des facteurs économiques sur la création artistique. Ces articles ouvrent ainsi le débat en montrant l'intérêt d'enquêtes qui osent franchir les limites entre histoire de l'art, histoire sociale et histoire économique, afin d'appréhender de manière globale les conditions d'élaboration et de réception des oeuvres.
Ce volume éclaire les rapports entre art, économie et société à l'aide de quelques études de cas, en adoptant différentes démarches, afin d'appréhender de manière globale les conditions d'élaboration et de réception des oeuvres au XIVe siècle en France et en Italie.