L’appel au passé des villes pour agir sur leur présent est une pratique courante chez les professionnels de l’urbain. De leur côté, les sciences sociales ont depuis longtemps pris les villes comme objet d’étude, les non-historiens glissant souvent un zeste d’analyse rétrospective dans leurs travaux. Ce numéro présente un éventail des usages de l’histoire pour analyser les villes, en particulier les présentations mythifiées voire mystifiées du passé justifiant des actions présentes.