Notre époque serait celle de la mobilité, de l'accélération du temps. Notre rapport à celui-ci est maintenant conditionné par l'instantané, l'immédiateté incarnés dans les flux d'information. Ceci est souvent énoncé comme un regret : " on n'a plus le temps " de s'ennuyer, de contempler, de penser... Si le temps vécu, subjectif, n'est pas le temps mécanique, objectif, de l'horloge, il est tributaire de nombreux facteurs qui l'animent : cycles et rythmes, repères temporels, son cadre, ses circonstances mais aussi attentes, désirs, humeurs, âge... Comment ces évolutions se traduisent-elles pour le bébé, l'enfant et l'adolescent comme pour les parents ? Comment le temps vient-il aux enfants ? Quel rapport au temps dans les différents cadres où ceux-ci évoluent ? Quelles perturbations ? Comment les professionnels de l'enfance, psys, pédiatres, enseignants usent-ils du temps dans leurs pratiques ?