Dans ce premier numéro de l'année 2021, qu'on sait marquée de nombre d'inconnues et d'inquiétudes, le calendrier nous invite à un retour sur la Commune de 1871. D'abord en signe d'un refus, celui d'oublier cette grande lueur qui, à l'échelle internationale, a éclairé le mouvement ouvrier à travers les décennies. Et aussi au nom d'une conviction : on n'en a pas fini avec ce qu'a révélé cet évènement, ni de s'interroger sur ce qu'il a encore à nous dire. Dans ce dossier des contributions de : - Pierre Sorlin (Marx témoin de la Commune) - Michèle Riot-Sarcey (De la tricoteuse à la pétroleuse) - Antoine Delalande (Solidarités ouvrières et rôle de l'Etat) - Gilles Bounoure (Les "artistes industriels" et la Commune de Paris) - Eric Aunoble (La Commune au pays des soviets). Dans cette même livraison, à la jonction entre 2020 et 2021, se poursuit le travail engagé dans le numéro 47 d'analyse de la situation de l'Université et de la recherche confrontées aux réformes néolibérales que prolonge et aggrave l'actuelle Loi de programmation de la recherche (LPR). Et pour l'actualité, une analyse de Laurent Vogel sur le travail, angle aveugle de la crise du Covid-19. Pour la culture et l'art, deux sujets fort contrastés, par leurs époques et leurs préoccupations : les Olmèques, et le libertinage façon 18e siècle caché dans les collections du couple Cognacq-Jay.