Le secret est-il une dimension irréductible de l'Etat ? Cette dimension se maintient-elle en démocratie ? Traditionnellement, le secret était lié à la notion de raison d'Etat. Cette notion recouvrait trois dimensions : le secret d'Etat bien sûr, mais aussi les idées de puissance de l'Etat et d'une rationalité de celui-ci inaccessible aux citoyens ordinaires. Nous retrouvons, sans aucun doute, aujourd'hui ces dimensions dans les Etats autoritaires ou les démocraties illibérales. Mais les démocraties libérales fondées sur les notions de souveraineté du peuple, d'Etat de droit, de citoyenneté et de transparence, en sont-elles totalement exemptes ? Le secret est-il la survivance d'une vision archaïque de l'Etat ou une dimension permanente de celui-ci ? L'enquête est menée à travers le monde, en Russie, aux Etats-Unis, en Allemagne, en Italie, en Israël et bien sûr en France.
Le secret est-il une dimension irréductible de l'Etat ? Cette dimension se maintient-elle en démocratie ? Traditionnellement, le secret était lié à la notion de raison d'Etat. Cette notion recouvrait trois dimensions : le secret d'Etat bien sûr, mais aussi les idées de puissance de l'Etat et d'une rationalité de celui-ci inaccessible aux citoyens ordinaires. Nous retrouvons, sans aucun doute, aujourd'hui ces dimensions dans les Etats autoritaires ou les démocraties illibérales. Mais les démocraties libérales fondées sur les notions de souveraineté du peuple, d'Etat de droit, de citoyenneté et de transparence, en sont-elles totalement exemptes ? Le secret est-il la survivance d'une vision archaïque de l'Etat ou une dimension permanente de celui-ci ? L'enquête est menée à travers le monde, en Russie, aux Etats-Unis, en Allemagne, en Italie, en Israël et bien sûr en France.