A l'encontre des habitudes psychiatriques, l'option ici est de partir d'un schématisme développant une structure subjective unique, la même pour tout un chacun : symptômes et modulations du sujet ne tiennent alors qu'à la position de celui-ci dans et vis-à-vis de cette structure qui s'en trouve modifiée dans chaque cas, au moins en ce qui concerne son fonctionnement. Auquel cas la dite psychose est pour le sujet l'émergeant de la tenue dans la structure d'une position distincte de celle de la parole et venant en contrepartie d'elle, en étant coupée de ce que la parole implique d'échanges. L'exemple de la situation du Président Schreber, commentée par Freud et par Lacan, servira d'appui au descriptif des conditions et des effets d'une telle psychose. Et les schémas par lesquels Lacan cherche à logifier les Mémoires de Schreber seront commentés à cette occasion au-delà de leur rôle d'illustration.