Ce numéro couvre des domaines aussi divers que l'histoire diplomatique, la linguistique, la peinture ou encore la littérature chypriote contemporaine : c'est la richesse des Balkans ! Nous avons placé ce numéro des Cahiers balkaniques sous l'égide de la peintre crétoise totale-ment inconnue en France, Thalia Kalligianni, en remerciant Alexandra Kouroutaki de nous mon-trer que l'art naïf balkanique s'illustre également en Grèce. C'est profiter d'un domaine que nous avons rarement eu l'occasion d'illustrer. Par sa diversité, ce numéro couvre les principaux domaines rencontrés au fil des ans, allant de l'histoire diplomatique à la linguistique, de la peinture à la littérature chypriote d'aujourd'hui, du grec des papyrus de la première période arabe à l'époque contemporaine, en passant par l'Empire ottoman ; de la mer Noire à l'Egypte, de la Serbie à l'île de Chypre, sans oublier la vi-gueur de la diaspora grecque ni l'héroïsation surprise d'un Australien en Grèce. Que nos lecteurs ne soient pas surpris de cette diversité dont ils avaient perdu l'habitude ces dernières années : c'est la richesse des Balkans.