Le dernier numéro de 1895 revue d'histoire du cinéma (n°80, hiver 2016) est centré sur des questions d'histoire du cinéma sous le regard de Marcel Broodthaers : quelle histoire écrire, avec quelles méthodologies, quelles renouvellements furent engagés dans les années 1960. En Point de vue, Leonardo Quaresima plaide pour une "Histoire du cinéma sans noms" en faisant l'hypothèse de se passer des théories auteuristes. Dans la partie Archives, Gaël Peton remet à jour le projet de société d'histoire du cinéma, en 1967, par Charles Ford ; Roman Gubern évoque un projet collectif d'histoire mondiale du cinéma née en 1978 à l'initiative de Guido Aristarco avec les réactions de Jay Leyda, Jean Mitry et Raymond Borde. Dans la partie Etudes, Thierry Lecointe montre comment les corridas filmées par les opérateurs Lumière jouent un rôle dans l'évolution de la narration cinématographique ; Mélissa Gignac examine la production de scénarios à la Triangle dans les années 1910 ; Susan Day et Réjane Hamus-Vallée révèlent la place du peintre britannique Walter Percy Day dans l'histoire des trucages et des effets spéciaux en France. Un cahier couleur est consacré aux collages du mystérieux, Karl Waldmann. Les rubriques habituelles (comptes rendus de livres et revues, festivals et hommages) achèvent ce numéro de 230 pages illustrées.
Ce numéro est centré sur des questions d'histoire du cinéma. En Point de vue, Leonardo Quaresima plaide pour une "Histoire du cinéma sans noms". Les parties Archives et Etudes contiennent 5 articles. Un cahier couleur est consacré aux collages du mystérieux, Karl...