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Témoins de la musique d'orgue de leur temps, les XII Offertoires s'ajoutent aux cinq livres précédemment connus et viennent combler un vide non seulement dans l'oeuvre d'orgue du compositeur, précisément entre 1756 (IIIe Livre d'orgue) et 1787 (Pièces pour l'orgue dans un genre nouveau), mais aussi dans la production de l'époque puisque Corrette est le seul à éditer pour son instrument durant une longue période allant de 1740 à 1772. Tous les Offertoires (sauf le dernier) portent le titre d'une fête liturgique dont la date et la classification liturgique sont précisées : I. La Saint-Augustin (28 mai, double), II. La Saint-Benoist (21 mars, double majeur), III. La Saint-Louis (25 août, double majeur), IV. La Saint-Bernard (20 août, double), V. La Saint-Dominique (4 août, double majeur), VI. La Saint-Pierre et la Saint-Paul (29 juin, double de 1re classe avec octave), VII. La Saint-François [d'Assise] (4 octobre, double), VIII. La Saint-Jean (27 décembre, double de 2e classe avec octave simple), IX. La Sainte-Cécile (22 novembre, double), XII. La Renommée. Ces Offertoires se jouent pour les fêtes les plus solennelles (majeures ou doubles). L'ordre des pièces ne suit pas celui du calendrier et correspond peut-être tout simplement à celui de la composition. Cependant, Corrette a voulu honorer les saints patrons des communautés religieuses qui sont les destinataires les plus habituels des livres d'orgue : les augustins, les bénédictins, les dominicains, les franciscains, les bernardins. Il n'est pas étonnant de trouver aussi les apôtres les plus vénérés, comme saint Jean, saint Pierre et saint Paul. Yves Jaffrès