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En 1830, une frénésie de voyage s'empare des écrivains. Il s'agit de s'imbiber de " couleur locale ", de découvrir le vaste monde. Le vaste monde et aussi la vaste France, dans sa multiplicité que l'on ignorait. Alors Stendhal réalise son tour de l'Hexagone, Flaubert découvre les Pyrénées, la Méditerranée, Marseille, la Provence. En ces temps si proches et si lointains, Mérimée peine pour y trouver un interlocuteur qui lui réponde en français. Le tourisme n'existe pas, il ne se trouve que des voyageurs.
Marseille est alors la ville exubérante qui fascine. Et elle déborde de vie et de paroles, de commerce et d'amour.
Quarante ans plus tard, le train longe la côte et l'on construit à tour de bras. Les hôtels fleurissent, les petits ports de pêche attirent des touristes chaque année plus nombreux. Maupassant en voilier vogue d'Antibes à Monaco. Une page est tournée. Mais, que ce soit au début ou à la fin du siècle, la nature règne ici en maîtresse incontestée : on cueille les fleurs sauvages à pleines brassées, on arpente des criques où personne ne passe, on circule en diligence entre les collines chargées d'oliviers.
La fascination des écrivains du dix-neuvième pour la Provence est incontestable. Certains l'aiment pour sa verve, d'autres pour ses couleurs, certains l'aiment pour ses lumières, d'autres pour son calme.
270 pages d'une qualité littéraire sans égale, 270 pages de dépaysement en pays connu.
Un pur bonheur.