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Ceux qui vivent en des temps mécaniques ont appris à se méfier de la volonté, soit qu'ils s'en remettent au fonctionnement, soit qu'ils voient dans le fonctionnement une forme de la volonté. Mais que serait une pensée qui se formerait radicalement comme volonté ruinant ce qui passait jusqu'alors pour être la volonté ? Le théologien écossais Duns Scot (1266-1308) nous le montre, formant la volonté comme volonté en l'arrachant à sa détermination traditionnelle d'appétit intellectuel. Cette formation de la volonté est aussi celle de l'infini intensif en acte. Avec Duns Scot se vérifie l'affirmation de Hegel qui veut que le christianisme soit irruption de la liberté infinie. L'infini intensif en acte se présente en effet comme puissance infinie, liberté infinie. Mais la liberté infinie n'est pas tant ce qui assure la fondation du monde et de la connaissance, ce qui assure la présence de sa constance, mais ce qui la livre à la fragilité de son surgissement. La pensée qui se fait volonté se présente bien comme une pensée pour laquelle l'affaire par excellence n'est pas l'étant en tant qu'étant que l'infini en acte. Le concept univoque d'étant demande alors à être compris à partir de l'agir et donc de la volonté.