Dans cette très belle méditation, un philosophe se débat avec l'espérance de survivre, tout en se trouvant dans l'impossibilité intellectuelle et... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
16,00 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 27 novembre et le 29 novembre
Dans cette très belle méditation, un philosophe se débat avec l'espérance de survivre, tout en se trouvant dans l'impossibilité intellectuelle et spirituelle d'acquiescer à toute vision naïve d'un autre monde qui serait le monde en double, ou la copie, de ce monde-ci. Il faut faire le deuil de toute image, de toute représentation.
C'est en 1996 que Paul Ricoeur, âgé de 83 ans, pose la question: "Que puis-je dire de ma mort?" Comment "faire le deuil d'un vouloir-exister après la mort " ? Cette longue réflexion sur le mourir, sur le moribond et son rapport à la mort, également sur l'après-vie (la résurrection), passe par deux médiations: des textes de survivants des camps (Semprun, Levi) et une confrontation avec un livre du grand exégète Xavier Léon-Dufour sur la résurrection.
La seconde partie du livre est faire de textes écrits en 2004 et 2005, que le philosophe a lui-même appelés "fragments " (sur le " temps de 1œuvre " et le temps de la vie", sur le hasard d'être né chrétien, sur l'imputation d'être un philosophe chrétien, sur la controverse, sur Derrida, sur le Notre Père...). Textes courts, rédigés parfois d'une main tremblante, alors qu'il est déjà très fatigué. Le dernier, de Pâques 2005, a été écrit un mois avant sa mort.