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Pendant un peu plus d'un siècle, Venise a tenté de s'opposer à l'expansion vers l'ouest des Turcs devenus maîtres de Constantinople. Cette longue campagne anti-ottomane n'a pas été véçue par la Sérénissime République comme une croisade chrétienne contre l'Infidèle - ce qui lui a été assez souvent reproché par les princes chrétiens qui n'ont jamais rien entrepris - mais comme la résistance d'un peuple de marchands à l'avancée d'un autre peuple de conquérants. Grâce à cette absence de fanatisme religieux, des relations politiques, économiques et humaines ont pu s'établir entre les élites dirigeantes de ces deux Etats qui se respectaient, et parfois s'admiraient. Dans ce contexte agité, les fortes personnalités ressortent comme la figure hiératique et fascinante du Sérénissime Prince Andrea Gritti, doge de Venise, dont le fils aîné, Alvise né d'une concubine turque, est favori et premier conseiller du sultan Soliman le Magnifique. Strictement construit sur une synthèse des innombrables documents d'archives de l'époque, ce récit chronologique est égayé par l'anecdotique et le merveilleux qui sont le sel et le suc de l'Histoire. Venise et la cour du sultan vivent pleinement les plus grandes tragédies guerrières et politiques comme les "petites histoires" facétieuses et humaines.
Venise et la Porte ottomane - 1453-1566, un siècle de relations vénéto-ottomanes de la prise de Constantinople à la mort de Soliman est également présent dans les rayons