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Depuis quelques années, on entend dire ici et là que l'Université ne produit plus que des chômeurs, mais qu'elle a au moins le mérite de servir d'antichambre "spacieuse" à l'ANPE ; que l'enseignement qu'elle dispense est sans rapport avec la vie, qu'elle ne songe pas à la formation professionnelle des étudiants, que les diplômes qu'elle accorde sont sans valeur... etc... Qu'en est-il exactement de ces affirmations péremptoires ? En étudiant le devenir de 6472 étudiants entrés dans l'une des 3 universités lilloises en octobre 1971 et poursuivant ou abandonnant leurs études au cours des 6 années qui suivent (octobre 1971-octobre 1977), l'auteur se propose, en utilisant tous les moyens scientifiques à sa disposition de répondre aux questions que se posent légitimement les parents, les étudiants, les enseignants et tous les utilisateurs directs ou indirects de l'appareil universitaire. Est-il besoin de dire que les réponses nuancées qu'il apporte ont très peu à voir avec les stéréotypes énoncés ci-dessus ?
Depuis quelques années, on entend dire ici et là que l'Université ne produit plus que des chômeurs, mais qu'elle a au moins le mérite de servir d'antichambre "spacieuse" à l'ANPE ; que l'enseignement qu'elle dispense est sans rapport avec la...