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À l'heure où les sociétés française et allemande sont agitées par des tensions relatives à leurs minorités et travaillées par les angoisses liées à l'intégration, au fondamentalisme religieux et au communautarisme, qu'en est-il vraiment?? Dans chacune de ces deux sociétés vieillissantes, ces questions se posent avec une acuité toute particulière en ce qui concerne la jeunesse, notamment lorsqu'elle est relativement pauvre et vit dans des espaces relégués. Maïténa Armagnague montre ainsi que l'expérience des jeunes turcs s'inscrit très largement dans les conditions faites aux jeunes des milieux populaires dans les deux pays. Ce sont des mécanismes scolaires généraux, des conditions d'accès à l'emploi, des manières d'habiter les villes et les quartiers, qui expliquent le mieux les parcours et les destins des jeunes issus des immigrations turques. Au moment où l'immigration apparaît comme une menace dans un grand nombre de pays européens, cet ouvrage est une contribution à l'attention que devraient porter à toute la jeunesse les politiques publiques européennes. Plus qu'une enquête, il nous offre une leçon de sagesse. Il en résulte une sous-estimation de ses effets et dégâts dans la Culture, et de son antinomie mortifère avec le Kultur Arbeit, le Travail de Culture, condition de l'humanisation de l'Homme toujours fragile, toujours incertaine, possiblement destructible. Par conséquent, il en résulte une méconnaissance des effets délétères du « crime organisé » sur les montages indispensables, cognitifs et éthiques, imaginaires et symboliques, d'un projet démocratique viable et durable. Du nazisme passé au djihadisme contemporain, en passant par les génocidaires du Rwanda, patentes pourtant sont les connivences mentales entre criminalités mafieuses et formes oppressives et terroristes de l'exercice politique. Pas moins, si l'on veut y prendre garde (dans une itération de la conduite de Cyrus envers les Lydiens) conniventes avec les formes asservissantes par abrutissement délitant des sociétés de masse. En écho à la remarque de Sigmund Freud : « Nous découvrons avec surprise que le progrès a conclu un pacte avec la Barbarie » ; en écho aux observations anciennes de Torstein Veblen sur la « Classe de Loisir » ; ainsi qu'aux avertissements alarmés des maîtres de l'École dite de Francfort, l'auteur, à l'intersection de la philosophie politique, de l'histoire, et de la psychanalyse, sonde et identifie différentes facettes de la mentalité mafieuse trop insuffisamment prises en compte. Loin d'être un archaïsme hétérogène aux habitus contemporains, les patterns de la subculture mafieuse s'immiscent dans la culture de masse, par des voies multiples et selon diverse façons, jusqu'à la ligoter subrepticement. Remettant la Barbarie au centre des crises civilisationnelles contemporaines. Cet ouvrage prend le contre-pied de cette conception dominante de la non-participation électorale et affirme que l'abstention n'est pas la maladie des électeurs mais une pathologie de nos institutions. « Si les citoyens doutent de notre probité, pourquoi ne vont-ils pas voir ailleurs ? », peuvent répondre les partisans des partis de gouvernement. Si l'on considère le peu de place dont disposent les partis « antisystèmes » ou aux politiques alternatives, l'abstention peut sembler être le choix le plus raisonnable. Cette place leur est perpétuellement confisquée par un système politique fermé et cloisonné qui ne laisse aucune chance aux idées nouvelles. Plutôt que de culpabiliser les citoyens, cet ouvrage accorde du crédit aux préjugés populaires concernant les dérives de la classe politique et lance une critique de fond de l'incapacité de nos institutions et de nos élus à agir pour l'intérêt général, mais propose aussi quelques mesures pour sortir de cette impasse où nos représentants ne sont plus qu'élus par une minorité aisée de la population, ce qui nous mène tout droit vers une crise politique sans précédent.
À l'heure où les sociétés française et allemande sont agitées par des tensions relatives à leurs minorités et travaillées par les angoisses liées à l'intégration, au fondamentalisme religieux et au communautarisme, qu'en est-il vraiment?? Dans chacune de ces deux sociétés vieillissantes, ces questions se posent avec une acuité toute particulière en ce qui concerne la jeunesse, notamment lorsqu'elle est relativement pauvre et vit dans des espaces relégués.
Maïténa Armagnague montre ainsi que l'expérience des jeunes turcs s'inscrit très largement dans les conditions faites aux jeunes des milieux populaires dans les deux pays. Ce sont des mécanismes scolaires généraux, des conditions d'accès à l'emploi, des manières d'habiter les villes et les quartiers, qui expliquent le mieux les parcours et les destins des jeunes issus des immigrations turques. Au moment où l'immigration apparaît comme une menace dans un grand nombre de pays européens, cet ouvrage est une contribution à l'attention que devraient porter à toute la jeunesse les politiques publiques européennes. Plus qu'une enquête, il nous offre une leçon de sagesse.
Il en résulte une sous-estimation de ses effets et dégâts dans la Culture, et de son antinomie mortifère avec le Kultur Arbeit, le Travail de Culture, condition de l'humanisation de l'Homme toujours fragile, toujours incertaine, possiblement destructible.
Par conséquent, il en résulte une méconnaissance des effets délétères du « crime organisé » sur les montages indispensables, cognitifs et éthiques, imaginaires et symboliques, d'un projet démocratique viable et durable.
Du nazisme passé au djihadisme contemporain, en passant par les génocidaires du Rwanda, patentes pourtant sont les connivences mentales entre criminalités mafieuses et formes oppressives et terroristes de l'exercice politique. Pas moins, si l'on veut y prendre garde (dans une itération de la conduite de Cyrus envers les Lydiens) conniventes avec les formes asservissantes par abrutissement délitant des sociétés de masse.
En écho à la remarque de Sigmund Freud : « Nous découvrons avec surprise que le progrès a conclu un pacte avec la Barbarie » ; en écho aux observations anciennes de Torstein Veblen sur la « Classe de Loisir » ; ainsi qu'aux avertissements alarmés des maîtres de l'École dite de Francfort, l'auteur, à l'intersection de la philosophie politique, de l'histoire, et de la psychanalyse, sonde et identifie différentes facettes de la mentalité mafieuse trop insuffisamment prises en compte.
Loin d'être un archaïsme hétérogène aux habitus contemporains, les patterns de la subculture mafieuse s'immiscent dans la culture de masse, par des voies multiples et selon diverse façons, jusqu'à la ligoter subrepticement. Remettant la Barbarie au centre des crises civilisationnelles contemporaines.
Cet ouvrage prend le contre-pied de cette conception dominante de la non-participation électorale et affirme que l'abstention n'est pas la maladie des électeurs mais une pathologie de nos institutions.
« Si les citoyens doutent de notre probité, pourquoi ne vont-ils pas voir ailleurs ? », peuvent répondre les partisans des partis de gouvernement. Si l'on considère le peu de place dont disposent les partis « antisystèmes » ou aux politiques alternatives, l'abstention peut sembler être le choix le plus raisonnable. Cette place leur est perpétuellement confisquée par un système politique fermé et cloisonné qui ne laisse aucune chance aux idées nouvelles.
Plutôt que de culpabiliser les citoyens, cet ouvrage accorde du crédit aux préjugés populaires concernant les dérives de la classe politique et lance une critique de fond de l'incapacité de nos institutions et de nos élus à agir pour l'intérêt général, mais propose aussi quelques mesures pour sortir de cette impasse où nos représentants ne sont plus qu'élus par une minorité aisée de la population, ce qui nous mène tout droit vers une crise politique sans précédent.
Maïtena ARMAGNAGUE-ROUCHER est maître de conférences, chercheure au Grhapes et au Centre Emile Durkheim, Membre du comité de rédaction de la revue SAS (Sciences et Actions Sociales).