Biographie de Vivienne de Watteville
Vivienne de Watteville (1900-1957) est la fille d'un peintre spécialisé dans les paysages et les animaux sauvages. Sa mère meurt quand elle a neuf ans. Dès lors, elle a " vagabondé à travers le vaste monde aux côtés de Brovie [son père], sans véritable foyer, et en ne disposant que de très peu d'argent. Nous avions constamment économisé pour financer notre expédition africaine ". Au terme de cette première expédition scientifique au Kenya, en Ouganda et au Congo belge commanditée par le Muséum de Berne entre le printemps 1923 et l'automne 1924, son père est tué sous ses yeux par un lion ; elle achève leur mission et, une fois rentrée en Europe, elle racontera cette terrible expérience dans Out in the blue (1927).
Au printemps 1928, Vivienne de Watteville retourne au Kenya, non plus pour traquer des animaux, mais pour les photographier et les filmer. Elle passe seule deux mois dans une cabane sur les pentes du Mont Kenya, lisant Walden ou la vie dans les bois de H. D. Thoreau, dessinant, herborisant, allant à la rencontre de la nature... ce qu'elle décrira dans son deuxième livre de souvenirs, Speak to the Earth, traduit par Georges Jean-Aubry pour Payot sous le titre L'Appel de l'Afrique en 1936 (depuis disponible chez Payot en deux volumes : Petite musique de chambre sur le mont Kenya & Un thé chez les éléphants (retour au Kenya).
Seeds that the Wind May Bring a été écrit à la toute fin de la vie de Vivienne de Watteville et publié posthume chez Methuen & Co à Londres en 1965.