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Bien des générations de fillettes ont seriné L'oreiller d'une petite fille, de Marceline Oesbordes-Valmore: Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête, etc. Mais on n'a pas assez pris garde aux vers qui ouvrent la seconde strophe : Beaucoup, beaucoup d'enfants, pauvres et nus, sans mère, Sans maison, n'ont jamais d'oreiller pour dormir. En lisant Marceline Desbordes-Valmore, vers, prose ou correspondance, on songe à Lamennais, qu'elle a connu, ou encore à des hommes comme Ozanam, Marc Sangnier, Jean XXIII, l'Abbé pierre... Ses préoccupations rejoignent celles de ces grandes figures: solidarité sans faille avec les pauvres et les exclus, horreur de l'emprisonnement et de la répression politiques, appel constant à la liberté, anti-racisme, pacifisme. Celle qui fut l'un des plus grands poètes, je ne dirais pas du XIXe siècle français, mais de tous les temps, selon Louis Aragon, ne manifesta aucune idéologie particulière, mais son discours et son oeuvre conservent toute leur cohérence avec une existence souvent difficile dans un siècle troublé par la misère et l'injustice.