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La guerre moderne dite "de basse intensité" est caractérisée par la prise en otage des populations par tous les belligérants quels qu'ils soient. La fuite éperdue reste leur seule chance de survivre. C'est ce qui est arrivé à l'auteur, élève infirmier à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu dans l'est de la RD Congo, adossée au Rwanda... Octobre 1996 : suite à l'irruption de l'Armée du Front Patriotique du Rwanda (APR) s'abattant sur les camps de réfugiés rwandais au Kivu, la cavale des civils démarre à Bukavu. Etant originaire du sud (Ubembe), le fugitif - parmi des dizaines de milliers d'autres - tente d'y retourner. Ballotté au gré des fronts militaires et autres aléas, il aboutit à l'ouest, à Shabunda où une famille l'adopte. Court répit jusqu'à l'entrée des troupes de la "Rébellion" AFDL rwando-congolaise. Le "déplacé" reprend la route, cette fois vers l'est pour aboutir à Uvira, près du lac Tanganyika. Août 1998 : la seconde "Rébellion" investit Uvira. Fuite cette fois plein sud, jusqu'à Fizi-Baraka où le fuyard retrouve les siens. Mais les babembe (son ethnie), fortement impliqués dans le conflit local anti-tutsi banyamulenge ayant viré à la guerre, ont pris le maquis ou traversent comme lui vers Kigoma, en Tanzanie, de l'autre côté du lac. Le "déplacé" devient "réfugié" du HCR au camp tanzanien de Nyarugusu comptant 50 000 de ses congénères. La vie s'y poursuit en vase clos. Plus chanceux que ses compagnons, après deux ans, il pourra s'envoler vers le Canada, son nouveau "pays d'accueil".