Michaël Landolt : Titulaire d'un master d'archéologie (2006) à l'Université de Strasbourg, Michaël Landolt s'est spécialisé depuis une vingtaine d'années dans l'archéologie des conflits contemporains, qu'il a contribué à développer. Après avoir travaillé sur la Première Guerre mondiale, notamment sur la vie quotidienne des combattants à travers leur alimentation, il consacre ses recherches à la défense passive et l'internement pendant la Seconde Guerre mondiale.
Depuis 2020, il participe à des fouilles dans le camp de concentration de Natzweiler dirigées par Juliette Brangé (Archéologie Alsace/Université de Strasbourg). Il travaille également sur le fort de Queuleu à Metz, où son arrière-grand-père Fernand Traver a été interné en 1944. Il est membre depuis 2011 du conseil d'administration de l'Association du fort de Metz-Queuleu pour la mémoire des internés-déportés et la sauvegarde du site, où il assure la fonction de secrétaire jusqu'en 2024.
Chercheur associé au laboratoire de recherche de l'UMR 7044 Archimède (Strasbourg), il a été amené à conduire de nombreuses fouilles archéologiques et à contribuer à plus d'une centaine de publications, dont Archéologie des conflits contemporains. Méthodes, apports et enjeux d'une archéologie m construction, qu'il a codirigée (2024). Depuis 2016, il donne des enseignements à l'Université de Montpellier.
Il participe régulièrement à des expositions, par exemple Dans les camps. Archéologie de l'enfermement, au Laténium en Suisse (2024-2025). Michaël Landolt a travaillé au sein d'un service de collectivités territoriales entre 2005 et 2015 (Pôle d'archéologie interdépartemental rhénan en Alsace, aujourd'hui Archéologie Alsace) avant d'intégrer le ministère de la Culture en 2015 au Service régional de l'archéologie de la Direction régionale des affaires culturelles Grand Est à Metz.
En 2023, il rejoint l'Office national des combattants et victimes de guerres comme directeur du Centre européen du résistant déporté, sur le site de l'ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof. Cédric Neveu : Titulaire d'un DEA d'histoire (2004) à l'Université de Caen, Cédric Neveu s'est spécialisé depuis une vingtaine d'années dans l'étude de la répression allemande, de la Résistance et des camps nazis, en particulier en Moselle annexée.
Il a été chargé de mission par le Conseil départemental de la Moselle et par la Région Grand Est pour mener des recherches scientifiques dans le cadre du "Mur des noms" de Gravelotte et pour le projet de monument mémoriel aux Alsaciens et Mosellans morn et disparus au cours de la Seconde Guerre mondiale, à Schirmeck. Auteur de nombreux articles universitaires, il a notamment participé au dictionnaire des cheminots victimes de la répression (2017).
En 2012, il fait paraître un ouvrage de référence sur la Gestapo en Moselle, puis en 2015 une histoire du "groupe Mario", organisation de résistance communiste. Après quatorze années d'enseignement, il rejoint en 2024 l'Office national des combattants et victimes de guerre comme responsable des recherches historiques au Centre européen du résistant déporté, sur le site de l'ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof.