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L'art ne fut pas sous le IIIe Reich un instrument de propagande au service d'un programme politique. Parce que le nazisme fondait sa conception du monde sur le mythe de la race supérieure, seule créatrice de culture, l'art fut au contraire la raison d'être et la fin d'un régime qui se présentait comme "la dictature du génie". Le réveil du peuple allemand à l'art de son passé prit la forme d'un réveil religieux, l'art devint l'objet d'un culte national et tout travail fut assimilé à l'activité artistique. Guidé par un Führer artiste, le peuple "aryen" modelait sa propre figure, en dessinait les contours, éliminant son fond "parasite" pour atteindre l'éternité promise.
Eric Michaud est directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales à Paris. Dans la collection NRF Essais, il a récemment publié Les invasions barbares ; Une généalogie de l'histoire de l'art (2015).