Aimons-nous le sexe ? Par cette question inattendue, nous voulons comprendre les façons dont le sexe peut se charger et se décharger du politique. Certes, on pourrait douter de la pertinence à l'envisager comme une force politique à un moment où il est colonisé par le pouvoir , mais on pourrait aussi se dire, qu'en raison de cet acharnement normatif, la solution ne serait pas de désinvestir le désir sexuel ni de spéculer sur d'autres formes d'amour que le capital n'aurait pas corrompu a priori, mais au contraire d'entrer encore plus profondément dans la question sexuelle et de lutter contre un régime paranoïaque qui l'individualise et la dépolitise : force contre force.