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Alors que le diocèse de Limoges occupe dans le Répertoire des documents nécrologiques français les n° 2711 à 2839 (avec le diocèse de Tulle, démembré en 1317 de Limoges, pour couvrir ainsi l'ensemble du Limousin), les établissements ayant laissé un obituaire situés dans la Marche - tout le nord-est du diocèse -, ne sont qu'au nombre de cinq, trois monastiques, avec les extraits d'un obituaire de Chambon-sur-Voueize, prévôté de Saint-Martial devenue collégiale, pris au XVIIe siècle par Léonard Bandel et publiés en 1983 ; l'obituaire du prieuré des célestins des Ternes, fondé par Roger le Fort, obituaire du début du XVIe siècle, démembré d'un livre du chapitre, publié très sommairement en 1895 par Alfred Leroux ; une courte liste des fontevristes de Blessac copiée dans le nécrologe général de l'Ordre, du XVIe siècle ; deux obituaires provenant de communautés de prêtres filleuls, de celle de Banize de la fin du XVe siècle et, pour mémoire, de celle de La Souterraine, réduit à un fragment de feuillet. Les prêtres filleuls, ou obituaires, sont une institution caractéristique du Massif central. L'obituaire de la communauté des prêtres filleuls de Magnac-Laval, en Basse Marche, signalé en 1899 par Louis Guibert et qui avait disparu depuis, a été retrouvé en 2017 : il était donc tout à fait opportun de le publier avec celui de Banize ; d'un côté l'obituaire d'une petite communauté rurale, de l'autre celui d'une communauté un peu plus urbaine. Celui de Liginiac, autre communauté rurale, avait été publié en 1994. Avec ces deux textes, nous disposons désormais de l'ensemble des obituaires conservés des communautés de prêtres filleuls du plus vaste diocèse du Massif central, témoignage d'une pratique liturgique mais aussi sociale qui a régi les traditions commémoratives essentiellement dans le monde rural, du XIVe siècle à la fin de l'Ancien Régime.