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Tribada arrive entre les mains des lecteurs de langue française avec vingt ans de retard ou peu s'en faut. La critique espagnole, parlant de Miguel Espinosa (1926-1982), célébré après sa mort comme une sorte de Joyce castillan, évoque les plus illustres antécédents, et d'abord celui de Cervantès. Nous ne fréquentons pas ici les fumeuses auberges de la Manche mais les campings de l'Espagne franquiste, et l'inaccessible dulcinée qui fait battre le cœur du héros est une pharmacienne naturiste qui pousse la modernité sexuelle jusqu'à frotter sa peau à celle d'une autre fille... Autres temps, autres mœurs, conclura avec indulgence le lecteur de ce roman faussement théologique mais violemment provocant ; lequel nous rappelle, avec un humour impassible et dévastateur, que la plus constante occupation de l'homme est de ruiner sa propre (et fragile) grandeur.
Tribada arrive entre les mains des lecteurs de langue française avec vingt ans de retard ou peu s'en faut. La critique espagnole, parlant de Miguel Espinosa (1926-1982), célébré après sa mort comme une sorte de Joyce castillan, évoque les plus illustres antécédents, et d'abord celui de Cervantès. Nous ne fréquentons pas ici les fumeuses auberges de la Manche mais les campings de l'Espagne franquiste, et l'inaccessible dulcinée qui fait battre le coeur du héros est une pharmacienne naturiste qui pousse la modernité sexuelle jusqu'à frotter sa peau à celle d'une autre fille... Autres temps, autres moeurs, conclura avec indulgence le lecteur de ce roman faussement théologique mais violemment provocant ; lequel nous rappelle, avec un humour impassible et dévastateur, que la plus constante occupation de l'homme est de ruiner sa propre (et fragile) grandeur. "Un roman essentiel dans tous les sens du terme". Fernando Arrabal Préface de Fernando Arrabal