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Les deux premières lignes ferroviaires atteignant l'est de la France depuis Paris évitent soigneusement le relief du massif vosgien en le contournant par le nord (trouée de Saverne, ligne Paris-Strasbourg) et par le sud (trouée de Belfort, ligne Paris-Bâle). Du coup, le rail arrive pour la première fois à Epinal en 1857. La percée des Vosges vers l'Alsace est envisagée dès cette époque, mais tous les projets nécessitent de longs tunnels coûteux et rien n'est entrepris sous le Second Empire. En 1871, l'Alsace devient allemande, la nouvelle frontière passe par la crête des Vosges et, jusqu'à la première guerre mondiale, les états-majors français et allemand refusent la construction de lignes traversant cette défense naturelle. En revanche, côté français, Epinal devient une place forte et l'armée multiplie les lignes à double voie visant à ravitailler la ville. Entre les deux guerres, deux itinéraires sont réalisés : Saint-Dié - Strasbourg par le col de Saales et Saint-Dié - Sélestat par le tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines. Toujours actif en 1950, le réseau échappe aux fermetures de la fin des années 1960, mais de nombreuses lignes ferment dans les années 1980. Dix-huit lignes du département ont disparu. Nous vous invitons à les suivre ici une dernière fois.