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L'Occupation de la France demeure mal connue. Période confuse, fertile en événements, propice aux combinaisons les plus sordides, elle fut marquée de crimes en même temps que les trafics les plus divers permettaient l'édification de fortunes rapides sur la misère générale. Jacques Delarue ouvre quatre dossiers brûlants sur des sujets ignorés montrant les coulisses d'événements particulièrement instructifs : _ L'utilisation et la manipulation du marché noir par les services allemands permirent de drainer les richesses nationales échappant aux réquisitions. Ces " bureaux d'achat ", qui étaient en même temps des officines d'espionnage et de basse police, utilisèrent repris de justice, tortionnaires et tueurs aussi bien que des commerçants et des industriels apparemment respectables. Les conditions rocambolesques de la mort du principal trafiquant, à Madrid, en 1945, établies ici pour la première fois avec certitude, sont dignes d'un roman d'espionnage. _ La Légion des Volontaires Français contre le Bolchevisme (L. V. F.) recruta des Français pour servir sous l'uniforme allemand. Son comité central vit s'affronter les chefs des groupes collaborationnistes, rivalisant pour obtenir les faveurs de l'occupant. Il devint le lieu de tripotages financiers parfaitement édifiants. _ La destruction du Vieux Port de Marseille, effectuée avec l'aide de Vichy, chassa sans aucune nécessité 25 000 personnes de leurs logis qui furent systématiquement rasés. _ La division S. S. " Das Reich " s'illustra par des dizaines de crimes de guerre dont les plus connus sont les pendaisons de Tulle et les massacres d'Argenton et d'Oradour, sommet de l'horreur. L'activité de la " Das Reich " est ici reconstituée jour après jour. La première édition de ce livre a provoqué la signature d'un accord franco-allemand sur le jugement des criminels de guerre, qui intervint quelques jours avant la mort du Commandant de la " Das Reich ". On trouvera ici toutes les précisions sur ces événements ainsi que sur la condamnation tardive par un tribunal de Berlin-Est de l'un des officiers S. S. responsables du massacre d'Oradour. L'auteur a travaillé officiellement de 1945 à 1952 sur de très nombreux dossiers judiciaires concernant cette période. Son livre est nourri d'informations, de documents encore inaccessibles, de témoignages directs et de précisions qui en font une des sources historiques les plus vivantes et indiscutables.