Marius Apostolo s'est éteint le 16 février 2007. Lui qui fut immédiatement salué par la Cité nationale de l'immigration comme une "grande figure... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
19,30 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 20 novembre et le 22 novembre
Marius Apostolo s'est éteint le 16 février 2007. Lui qui fut immédiatement salué par la Cité nationale de l'immigration comme une "grande figure de l'histoire de l'immigration et du mouvement ouvrier" a eu le temps de faire le récit de sa vie dans Traces de luttes. Son rappel des quartiers nord de Marseille, où il est né en 1924, égrène ses frustrations d'enfant de parents immigrés pauvres mais aussi ses batailles. Quand il raconte la scission du Mouvement de libération du peuple en 1951, il revisite un conflit politique qui ne fut pas que personnel. Il évoque les actions parfois dangereuses des années 1945-I95O, ces années où il a inventé avec ses amis le mouvement des squatters. Chez Renault-Billancourt, dont il fait un portrait haut en connaissances inédites, il revit les grandes luttes menées par la CGT dans les années 1950 et à partir de 1980, l'écroulement de ces forteresses syndicales. Quant à l'immigration, qui aura été son souci - et sa tâche- pendant de longues années, son récit s'énonce comme une preuve : l'immigration sera l'un des problèmes centraux du XXIe siècle. Son engagement entre utopie et réalité durant le XXe siècle qu'il a vécu avec passion invite à penser activement le présent. Il a mené une vie sans compromission, l'engagement étant pour lui la valeur suprême sans laquelle on n'est pas homme. Dans ce libre, Marius Apostolo a su dire " je " dans abandonner le " nous " partagé, solidaire.