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De septembre 1998 à novembre 2006. Albert Lévv,, magistrat (membre du Syndicat de la Magistrature -et de la Ligue des Droits de l'Homme) aura subi un véritable acharnement judiciaire. Huit années de lutte auront été nécessaires pour voir enfin reconnue son innocence dans un dossier monté de toutes pièces, pour faire plier un magistrat citoyen et républicain. A l'époque, Albert Levy était substitut à Toulon, chargé notamment du grand banditisme dans le ressort judiciaire, du Var, marqué par les liaisons entre la pègre et certains personnages politiques, et dans le contexte d'une municipalité tenue par le Front national. Soumis à une garde à vue précédée d'une interpellation et d'une perquisition a son domicile le dimanche 6 septembre 1998, Albert Lévy était soumis à l'examen d' un expert psychiatre insinuant que ce magistrat voyait des fascistes partout, concluant sa visite par un certificat décrivant un homme qui " se perçoit comme le défenseur des valeurs républicaines dans un environnement corrompu" . S'appuyant sur cette savante expertise, la juge plaçait Albert Levy sous contrôle judiciaire avec interdiction de se rendre au tribunal et obligations de soins psychologiques. Dans ce cadre, un nouvel expert osait interroger Albert Lévv sur son " seuil d'intolérance à l'antisémitisme ". Le 24 mai 2006, le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon accueillait Albert Lévy pour une soirée de soutien alors que se préparait un énième procès à charge. Ce livre reprend l'intervention d'Albert Lévy ce soir là. Intervention qui est un appel à la vigilance. Quand les matins bruns sont une réalité il est souvent trop tard, car comme le remarquait Franck Pavloff dans "Matin brun " " Sait-on assez où risquent de nous mener collectivement les petites lâchetés de chacun d'entre nous " .