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Maxime le Confesseur. Un moine aux origines obscures, probablement palestinien de souche juive et de culture grecque, qui, à la fin de la grande période patristique, recueille tout l'héritage dogmatique et spirituel de l'Orient chrétien (Origène, les Cappadociens, la tradition macarienne, Cyrille d'Alexandrie, le Pseudo-Denys, etc.) et le charpente dans une première ébauche d'aristotélisme chrétien rendant possible, à travers saint Jean Damascène, la synthèse médiévale de saint Thomas d'Aquin. Un spirituel du VIIè siècle qui, à Constantinople, découvre de l'intérieur le Palais et l'Eglise impériale dans leur suprême tentative pour sauvegarder, fut-ce au prix de l'hérésie, l'intégrité politico-religieuse de l'Empire. Un errant dans le chaos d'une époque apocalyptique qui voit le dernier affrontement entre les deux empires des Grecs et des Perses, rivaux depuis plus d'un millénaire, puis la montée foudroyante de l'Islam et la dislocation de la chrétienté romaine. Maxime est, tant par ses écrits que par sa vie de plus en plus audacieuse dans la charité, un témoin de la plénitude humano-divine du Christ : à Carthage dans la controverse doctrinale, à Rome dans la confession conciliaire auprès du successeur de Pierre, à Byzance dans les supplices d'un procès pour haute trahison, et finalement sur les hauteurs du Caucase dans le martyre. A travers ce parcours fulgurant de l'histoire d'une liberté chrétienne, c'est un saint qui découvre et proclame l'amour fou du Père comme avènement humain de Dieu dans le Christ et comme avenir divin de l'homme dans l'Esprit de charité. Dieu et l'homme, chante-t-il, se servent mutuellement de modèles. Par son amour pour l'homme Dieu s'humanise selon la même mesure où par la charité l'homme est divinisé pour Dieu.