Ces testaments/poèmes que Saindoune Ben Ali a laissés voudraient être une sanction de l'oubli, des émanations énigmatiques face à ce qui se dérobe sous nos yeux qui refusent depuis longtemps déjà de reconnaître la part de nous-mêmes qui demande à être réhabilitée, une visite des naufragés que la tradition présente comme une attente de nouveaux quais dans le nulle part. Et écrire, c'est pour lui tracer les frontières entre la vacance trouble de ses sommeils et ses rêves han tés par les anciens souvenirs de sa vie, précocement brisée, broyée par son propre peuple…