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La figure du père parcourt le roman de part en part. L'auteur raconte la vie de son père. Mais en racontant sa vie, c'est aussi la sienne qu'il raconte. Le lecteur n'aura aucun mal à s'apercevoir que les villes et les régions décrites dans le roman sont d'abord celles où le père a travaillé. C'est lui qui y conduit sa famille. Mais si l'auteur n'avait pas été là, toute mémoire du père aurait été perdue. Les trois éléments que sont le travail d'écriture, la figure du père et celle de l'auteur sont intrinsèquement liés au point qu'il serait hasardeux de vouloir restituer la part respective de chacun. En lisant le roman, à certains moments, on ne sait plus si c'est le père qui parle par l'intermédiaire du romancier ou si c'est ce dernier qui reconstruit son passé en se servant d'un père alibi. Il en est ainsi de la description quasi réaliste des monuments parisiens - que le père a simplement imaginés à travers les dictées de son maître d'école. Il est clair que si le romancier a voulu partager l'idée que son père se faisait de la culture française, il n'en reste pas moins que c'est lui-même qui les a physiquement vus. L'imaginaire du père se mêle ainsi à la peinture naturaliste des choses vues parle romancier.
De retour de Kinshasa où il a été pendant cinq ans le directeur administratif et financier du lycée français, Antoine Nguidjol est actuellement gestionnaire du collège Fernande-Flagon dans le Val-de-Marne.