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Il s'agit d'une approche plurielle qui rend compte de la curiosité du linguiste à Milan, de l'argumentation du pamphlétaire, du questionnement du traducteur ; pour l'habitant de "Cosmopolis" selon le mot de Valéry, les langues - vivantes ou mortes - sont un lieu de d'appropriation et de reconfiguration : une polyglossie constante dans les textes à usage intime tendant à suggérer une autre langue, le "stendhalien" . Cet ouvrage se propose de revoir la phrase célèbre de P. Valéry - "son moi vit à Cosmopolis et pense en toutes les langues" - en examinant quelques relations essentielles de Stendhal aux langues - vivantes ou mortes - qu'il connaissait ou semblait connaître. Dans le cadre d'un "cosmopolitisme" que lui-même revendiquait, son implication dans les débats linguistiques de son temps a valeur de symptôme et n'exclut en rien les démarches personnelles d'appropriation qui ont fait parler de "marqueterie d'idiomes" ou de "sabir" à son égard.