La forte abstention constatée aux dernières élections européennes de 2009 illustre-t-elle un déficit démocratique dont souffrirait l'Europe ? Ou... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
21,50 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 8 novembre et le 15 novembre
La forte abstention constatée aux dernières élections européennes de 2009 illustre-t-elle un déficit démocratique dont souffrirait l'Europe ? Ou bien illustre-t-elle la difficulté croissante des acteurs politiques à intéresser les citoyens aux enjeux européens actuels ? Cet ouvrage, en étudiant la politisation progressive de l'Europe, dominée par le clivage traditionnel " gauche-droite ", réfute pourtant l'idée d'une démocratie européenne " impolitique " qui serait responsable de ce déficit démocratique. Car, depuis la déclaration de Robert Schuman voilà soixante ans, un véritable système politique a été mis en place à l'échelle communautaire par les socialistes et les démocrates-chrétiens. Chacun a créé les premiers outils d'une action politique dans ce nouvel espace, pour se transformer en fédérations de partis nationaux, puis en partis européens, avec leurs statuts et leur organisation propres. Depuis 1950, socialistes et démocrates-chrétiens sont donc au coeur du processus de politisation de l'Europe. Celui-ci est né de l'interaction entre des organisations politiques transnationales et des institutions européennes capables de les intégrer. En s'appuyant sur une démarche comparative, cette étude revient sur les conceptions théoriques, les ambitions, les objectifs, les espoirs, les contradictions, les pratiques et les structures internes des deux familles politiques les plus importantes à l'échelle communautaire.
Cet ouvrage reprend en grande partie le mémoire de malter 2 eu histoire contemporaine soutenu par Mathieu Monot (université Paris-Sorbonne Paris IV), lauréat du Prix de la Fondation Jean Jaurès 2009.