Jean-Michel Geneste est archéologue, conservateur général du patrimoine au ministère de la Culture. Avant de se consacrer à l'étude de l'art préhistorique, il a d'abord fouille et étudié en Dordogne des habitats de Néandertal et de Cro-Magnon (autrement dit d'Homo sapiens, notre espèce), occupés entre -200000 et -12000 ans. Ses recherches sur les outillages de ces époques très diverses l'ont conduit un peu partout en Eurasie.
En France, il fut aussi conservateur de la grotte de Lascaux et ensuite il dirigea les recherches dans celle de Chauvet où il poursuit ses enquêtes sur les systèmes symboliques préhistoriques. Celles-ci l'ont mené au Botswana, en Australie, en Sibérie et au Canada. où il tente d'écrire l'histoire de l'art pariétal et rupestre au moyen de l'archéologie et de l'ethnographie. Boris Valentin est archéologue lui aussi, spécialiste des dernières sociétés préhistoriques ne vivant que de chasse et de collecte, en gros entre -18000 et -7000 et plutôt en Europe occidentale, occasionnellement en Israël.
Il est professeur à l'université Paris 1, responsable des fouilles sur le site magdalénien d'Etiolles en Essonne ainsi que de recherches collectives sur des gravures rupestres préhistoriques dans le massif voisin de Fontainebleau.