L'enfant dort, l'enfant do, l'enfant dormira bientôt. Le marchand de sable est passé. La lampe de chevet veille, esseulée. Le dernier regard de l'enfant... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
17,50 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 9 octobre et le 11 octobre
L'enfant dort, l'enfant do, l'enfant dormira bientôt. Le marchand de sable est passé. La lampe de chevet veille, esseulée. Le dernier regard de l'enfant est pour l'abat-jour au tissu finement tramé où passent et repassent sans fin les silhouettes du roi, de la reine, des gentilshommes, suivis de soldats, de bêtes aussi. La jeune et noble cavalière fait un peu penser à la mère qui fait penser à la Violetera, une chanson. L'abat-jour laisse soupçonner l'ampoule à travers ses motifs brodés tels ceux d'une robe d'apparat. De petits trous brillants piquent la trame par endroits comme le ciel les étoiles, ou bien une mantille. La jeune reine revient sur ses pas en déshabillé rose. Elle fredonne pour endormir l'enfant "Duerme, duerme mi Angelico, dors, dors mon petit ange" , dans un vieil idiome du temps des rois de Castille justement. L'enfant do, l'enfant dort, à ce qu'il semble. Tout en bas dans la rue va le veilleur de nuit, sa pique à l'épaule, dormez bonnes gens, c'est le sereno.