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L'exposition présentée par le musée départemental Arles antique du 8 octobre 2016 au 22 janvier 2017 souhaite, à partir de l'exemple de Khâemouaset, fils de Ramsès II, montrer les relations étroites entre savoir et pouvoir dans l'Egypte ancienne. Ce prince, grand prêtre de Ptah n'a pas été choisi au hasard. De son vivant, il était considéré comme un grand érudit et il a laissé l'image d'un archéologue tant il s'est intéressé au passé et a restauré les monuments des rois de l'Ancien Empire dans la région Gizeh et Saqqarah. Au IIIe siècle avant JC, son souvenir était encore suffisamment vivace pour que des contes vantent son savoir, même si ce fut pour faire de lui un personnage hâbleur cherchant un texte rédigé par le grand dieu Thot en personne et rencontrant des fantômes. La présentation d'un tel sujet n'est rendue possible que par une aide exceptionnelle du musée du Louvre qui accepte de mettre à la disposition de notre institution une partie des collections les plus spectaculaires dont il a la garde. Il s'agit, pour nos deux institutions, de présenter les dernières recherches effectuées sur ce fils royal et l'époque de Ramsès II, et des résultats qui changent assez considérablement ce qui a été écrit depuis plus de cent ans. Outre des chercheurs du CNRS ou de l'université, ce sont plusieurs conservateurs du département des antiquités égyptiennes du Louvre qui doivent apporter leur contribution au catalogue. Il s'avère nécessaire de faire prendre conscience aux visiteurs la réalité des connaissances des égyptiens dans de nombreux domaines. Leur savoir était empirique et il est difficile de parler de science, voire de recherche, même si on leur doit notre année solaire de 365 jours, l'élaboration du diagnostic médical ou encore certainement l'invention de la première couleur artificielle : le bleu égyptien. Il faut mettre en valeur la façon dont la connaissance était entretenue et diffusée. Loin d'un aspect secret et mystérieux qui a fait flores dans une certaine littérature sur l'époque pharaonique, il est nécessaire de montrer l'étendue du savoir et qui y avait accès.