Dans le sillage des publications de G. Clarke et de G.F. Diercks, ce travail vient s'inscrire parmi les travaux poursuivis, en France, sur l'Antiquité... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
41,40 €
Expédié sous 2 à 4 semaines
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 20 novembre et le 4 décembre
Dans le sillage des publications de G. Clarke et de G.F. Diercks, ce travail vient s'inscrire parmi les travaux poursuivis, en France, sur l'Antiquité tardive et le christianisme ancien. L'auteur a retenu, pour les présenter, les traduire en français et les annoter, les vingt premières lettres du corpus épistolaire de Cyprien. En dehors des quatre premières (non datées et portant sur des questions de discipline ecclésiastique), les seize autres forment un petit dossier sur les débuts de la persécution de Dèce. Trois d'entre elles témoignent des relations entre Rome et Carthage à ce moment-là (Ep. 8, 9 et 20). Les treize autres sont manifestement celles que l'évêque, qui s'était exilé, avait lui-même réunies pour les envoyer à l'Eglise de Rome et lui montrer ainsi qu'il n'avait cessé de diriger sa communauté malgré son absence (Ep. 20). Il s'agit de messages adressés par lui, les uns à ceux qui avaient confessé leur foi, afin de les féliciter ou les encourager, les autres, en plus grand nombre, à son clergé, afin de lui donner des directives. La présentation qu'il en fait à ses correspondants permet en effet de les identifier et même de les classer dans un ordre chronologique vraisemblable, à partir duquel on peut reconstituer un déroulement des faits plausible.