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Le 2 février 1956, au lendemain de l'investiture du gouvernement de front républicain dirigé par Guy Mollet, Jacques Soustelle quitte son poste de Gouverneur général d'Algérie. Huit jours plus tard, le 10 février, fraîchement nommé Ministre résident en Algérie, Robert Lacoste débarque à "Maison-Blanche", l'aéroport d'Alger. Il monte rapidement dans une voiture banalisée et se précipite vers le Palais d'Eté où l'attend son camarade Guy Mollet. Il est le seul, parmi les "poids lourds" du gouvernement, comme le sont Pierre Mendès France ou Gaston Defferre, à avoir répondu présent à l'appel de Guy Mollet au soir de la manifestation du 6 février, devant le monument aux morts d'Alger. Huit jours seulement séparent le départ de Soustelle et l'arrivée de Lacoste. Huit jours où commence, à bas bruit, à se bâtir la légende noire de Guy Mollet et de Robert Lacoste. Elle sera, chaque jour, enrichie par ceux qui confondent idéologie et morale, les champions autoproclamés du "camp du bien", les pères d'une "nouvelle gauche". Le parti socialiste SFIO y survivra difficilement. Le jour de la disparition de Robert Lacoste, la télévision annoncera la mort du "ministre de la torture".
Né en 1944, diplômé de sociologie, journaliste, Alain Herberth a publié en 2015 "Jacques Soustelle, l'homme de l'intégration" aux éditions L'Harmattan.