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Via negativa, less is more ou la voie de la soustraction, ne doit surtout pas être confondu avec la négativité, bien au contraire, il s'agit d'une forme de "sobriété heureuse" car comme le soulignait Antoine de Saint-Exupéry : "La perfection est atteinte, non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à retirer." Punchlines et aphorismes, trahison des images, jeux sémantiques et mises en pièces des nombreuses contradictions de l'époque...
Comme Basquiat, Rero "raye les mots pour les souligner". A la croisée des pratiques urbaines, du land art et de gestes conceptuels inspirés par Duchamp, Debord - et bien entendu Roland Barthes -, le plasticien questionne les rhétoriques de l'image, ainsi que la "chaîne flottante des signifiés" qui s'y combinent. Intrigantes, lumineuses, riches d'une poésie moderne et transgressive, les oeuvres de Rero ont été présentées au MAC/VAL, au Centre Pompidou, à la Fondation Vasarely, au Grand Palais ou au MAC Bogota.
Pleines d'audaces, ses installations hors-format ont pris pied sur les dunes du désert marocain, au coeur de l'Amérique latine et dans les paysages de Californie. "Oxymore, épure visuelle, nouvelle dignité esthétique pour lieux désertés et messages explicites... Chez Rero, l'art est un système d'alarme qui tente de réveiller le muscle atrophié de la sensibilité collective" a écrit à son endroit le grand critique d'art Achille Bonito Oliva.
"Hautement transgressifs, ses travaux proposent un nouveau maillage entre images et paroles. Son oeuvre trace un alphabet sur la peau d'une architecture complexe. Le graffiti européen des dernières décennies trouve là son dépassement."