L'histoire militaire a longtemps célébré les vainqueurs. Mais que sont devenus ceux qui, défaits, ont rendu les armes ? Pour la première fois, voici... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
28,00 €
Expédié sous 8 à 17 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 18 novembre et le 27 novembre
L'histoire militaire a longtemps célébré les vainqueurs. Mais que sont devenus ceux qui, défaits, ont rendu les armes ? Pour la première fois, voici une étude centrée sur des oubliés de l'histoire, ces vaincus tantôt épargnés, tantôt capturés, enrôlés de force ou massacrés, dont le sort se décide à l'issue des sièges, des batailles et des combats incessants dans l'Europe de la première modernité, de la Renaissance à l'aube du siècle des Lumières. Que se passe-t-il quand une ville, une citadelle bat la chamade et rend les armes ? S'ouvrant sur l'analyse de la culture de la reddition honorable, à travers ses gestes, ses rites et ses acteurs, ce livre contribue à déconstruire deux lieux communs : le XVIe siècle n'est pas réductible à une litanie de carnages attisés par les haines confessionnelles des "guerriers de Dieu" ; le XVIIe siècle n'est pas, malgré Louvois, malgré Vauban, le temps d'une humanisation de la guerre. A l'aide de sources manuscrites inédites, notamment les correspondances des secrétaires d'Etat de la Guerre qu'il suit de 1630 à 1715, Paul Vo-Ha démontre que le sort des vaincus est demeuré, tout au long de la période, indécis et incertain, suspendu à l'arbitrage et au bon vouloir du vainqueur : assauts, pillages, viols et transgressions ont été d'actualité tout au long de ce "siècle de fer" que fut le Grand Siècle. Entre reddition honorable et culture du carnage, la résolution d'un conflit est toujours une question brûlante, profondément politique. En nous plongeant dans ce monde brutal des combattants, en révélant une dimension méconnue des affrontements militaires pendant deux siècles, de François Ier à Louis XIV, ce livre nous offre des clés pour comprendre la manière dont la société et l'Etat ont tenté de gérer et de discipliner cette "culture de guerre" qui ne cesse, aujourd'hui comme hier, de nous interpeller.